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Intestin irritable : reconnaître, apprivoiser et mieux vivre avec ce syndrome

Le syndrome de l’intestin irritable, souvent abrégé en SII, demeure jusqu’à présent un trouble digestif énigmatique et complexe qui affecte un nombre considérable de personnes à travers le monde. Malgré sa prévalence élevée, le SII reste un sujet de recherche et de compréhension incomplet. Ce syndrome, caractérisé par des symptômes tels que des douleurs abdominales, des ballonnements, des changements dans les habitudes intestinales, et souvent des épisodes de diarrhée, de constipation, ou parfois les deux, suscite de nombreuses questions quant à ses origines, ses mécanismes sous-jacents et ses approches de traitement. Dans cet article, nous explorerons plus en profondeur le syndrome de l’intestin irritable, en examinant ses aspects les plus flous et les défis auxquels sont confrontés les patients et les professionnels de la santé dans sa prise en charge.

Le syndrome de l’intestin irritable : un trouble digestif de moins en moins flou

Le syndrome de l’intestin irritable, c’est quoi ?

Le syndrome de l’intestin irritable (SII) appartient à la catégorie des troubles fonctionnels intestinaux. On ne se réfère plus au terme « côlon irritable » ou colopathie fonctionnelle car il est désormais reconnu que l’intestin grêle joue également un rôle significatif dans ce syndrome.

En particulier, le sous-type diarrhéique (SII-D) est lié à des altérations dans la composition et les fonctions du microbiote intestinal, conduisant à une dysbiose. Cependant, le traitement de la maladie se concentre principalement sur les symptômes des patients, sans considération significative pour les perturbations de leur microbiote.

Le SII est caractérisé par une affection chronique qui persiste pendant au moins six mois et qui se manifeste par des douleurs abdominales, ainsi que des perturbations du transit intestinal, engendrant des épisodes de diarrhée (SII-D) ou de constipation (SII-C), voire une alternance entre les deux (SII-M).

Quelles sont les causes du SII ?

Les causes exactes du syndrome de l’intestin irritable demeurent encore incomplètement comprises selon la « version conventionnelle ». Cependant, dans les milieux de la médecine fonctionnelle, ou micro-nutritionnelle, plusieurs facteurs sont soupçonnés de contribuer au développement du SII comme : 

 

  • Sensibilité intestinale accrue : Les personnes atteintes de SII semblent avoir une sensibilité accrue dans leur intestin, ce qui signifie qu’elles peuvent ressentir des sensations et des douleurs intestinales plus fortement que les autres.
  • Dysfonctionnement du système nerveux entérique : Le système nerveux entérique, souvent appelé le « cerveau de l’intestin », contrôle les mouvements intestinaux et communique avec le cerveau central. Les perturbations dans cette communication peuvent jouer un rôle dans les symptômes du SII.
  • Facteurs génétiques : Il existe des preuves suggérant qu’il y a une composante génétique dans le SII. Les personnes ayant des antécédents familiaux de SII sont plus susceptibles de développer la maladie.
  • Dysbiose intestinale : Des changements dans la composition de la flore intestinale, connus sous le nom de dysbiose, ont été observés chez certaines personnes atteintes de SII. Cela pourrait influencer la manière dont le système digestif fonctionne.
  • Stress et troubles psychologiques : Le stress, l’anxiété et la dépression peuvent aggraver les symptômes du SII, bien que le stress ne soit pas une cause directe du SII.
  • Micro-Inflammation (ou « Low grade inflammation ») : Chez certains patients atteints de SII, des signes d’inflammation légère de l’intestin ont été observés, bien que cela ne soit pas systématique ni la cause principale.

Il est important de noter que le SII est un trouble complexe et hétérogène, ce qui signifie que ses causes peuvent varier d’une personne à l’autre. Les facteurs de risque et les déclencheurs peuvent être différents pour chaque individu, rendant la compréhension et la prise en charge du SII un défi pour les professionnels de la santé. Le traitement se concentre souvent sur la gestion des symptômes et la recherche de stratégies individuelles pour améliorer la qualité de vie des patients.

Depuis 2014, Christophe Étienne travaille sur une approche, celle des trois piliers qui permet de se concentrer sur un pilier prioritaire et ainsi constater de réelles améliorations selon vos déclencheurs. Pour en apprendre davantage sur cette approche, découvrez cet article

Quels en sont les symptômes ?

Les douleurs abdominales dans le cadre du syndrome de l’intestin irritable se manifestent souvent de manière variée, allant de spasmes à des torsions parfois accompagnées de sensations de brûlure. Leur intensité peut fluctuer considérablement d’une personne à l’autre et elles sont fréquemment accompagnées de ballonnements. Ces douleurs peuvent se localiser dans différentes zones de l’abdomen, notamment autour du nombril (région péri-ombilicale), dans les flancs, les fosses iliaques ou même suivre le trajet du côlon, créant ainsi une douleur en forme de cadre. Elles peuvent être intermittentes et ont tendance à s’accentuer quelques heures après les repas. De plus, elles peuvent être soulagées parfois, mais aussi exacerbées par l’émission de selles et/ou de gaz.

À savoir que les symptômes physiques ne sont pas les seuls troubles qui peuvent survenir. Ils s’accompagnent souvent de fatigue, douleurs musculaires, maux de tête, nausées, stress et anxiété ou encore malaise et bouffée de chaleur

Quelques chiffres sur le SII

→ Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes 

9 millions de personnes en France souffriraient du SII soit environ 10% à 15% de la population française 

→ tous les âges sont touchés mais le syndrome se déclare le plus souvent entre la fin de l’adolescence et l’âge de 25 ans

Comment savoir si on a le syndrome de l’intestin irritable

Il n’existe pas vraiment de diagnostic pur et dur du SII, le médecin procède plutôt à un diagnostic par élimination. Bien souvent votre médecin traitant va vous orienter vers un gastro-entérologue. Ce spécialiste pourra poser un diagnostic en éliminant d’autres causes possibles et en évaluant vos symptômes. 

Il est aussi tout à fait possible d’utiliser des critères de diagnostic spécifiques, tels que les critères de Rome, pour établir un diagnostic du syndrome de l’intestin irritable. Ces critères impliquent souvent l’exclusion d’autres problèmes médicaux potentiels avant de conclure au SII. 

L’objectif des examens complémentaires consiste à écarter la possibilité d’une affection organique au niveau rectocolique ou de la région abdomino-pelvienne. En présence de symptômes suggestifs ou de signaux d’alarme (anémie, perte de poids, méléna, etc.) divers examens peuvent être recommandés. Cela inclut la réalisation d’un hémogramme (prise de sang), une coloscopie, une échographie abdominale, ainsi que des analyses de selles en cas de diarrhée (coproculture).

Qu’est-ce que le SII peut entraîner ?

Bien que le SII soit considéré comme une maladie dite bénigne, il n’en reste pas moins un syndrome difficile à gérer pour le patient. Les symptômes physiques peuvent s’avérer particulièrement douloureux et peuvent également entraîner d’autres effets comme : 

 

  • Fatigue : Les symptômes fréquents tels que les douleurs abdominales, les troubles du sommeil et les fluctuations des habitudes intestinales peuvent contribuer à la fatigue chez le patient atteint du SII. Plus de 66% des patients se disent souvent fatigués. 
  • Stress émotionnel : Les symptômes du SII peuvent être exacerbés par le stress émotionnel, et en retour, les symptômes eux-mêmes peuvent causer du stress, créant un cercle vicieux. Plus de 42% des patients se sentent stressés à cause du syndrome. 
  • Impact sur la vie sociale : Les contraintes liées au SII, telles que la nécessité d’accéder rapidement à des toilettes ou les symptômes inconfortables, peuvent compliquer la vie sociale. Certaines personnes peuvent éviter les activités sociales par crainte des symptômes. 82% des patients estiment que le SII a un impact sur leur vie sociale. 
  • Altération de la qualité de vie : Le SII peut affecter la qualité de vie en raison des symptômes chroniques et des limitations qu’ils imposent. Bien souvent, le patient va revoir ses objectifs de vie, ses attentes, etc. Les périodes de crise du SII poussent un grand nombre de patients à changer complètement leurs habitudes de vie. 
  • Problèmes émotionnels : Les personnes atteintes du SII peuvent éprouver des émotions difficiles à digérer, y compris le stress, l’anxiété et parfois la dépression en raison de l’impact sur leur vie quotidienne. Si certains médecins continuent d’évoquer le stress et l’anxiété comme facteurs aggravants pour le SII, il ne faut pas oublier que c’est aussi bien souvent le SII qui entraîne ces symptômes émotionnels. 55% des patients se disent anxieux depuis leur diagnostic. 
  • Diminution de la confiance en soi : Le corps a tendance à changer avec le SII. Les douleurs abdominales s’accompagnent bien souvent de ballonnements et donc d’un ventre gonflé ce qui peut jouer sur l’aspect physique de la confiance en soi. Mais les autres symptômes émotionnels et psychiques peuvent, eux aussi, altérer la confiance en soi. Les patients se sentent moins en confiance en société, etc. 39% des patients disent que le SII joue beaucoup sur leur confiance en eux et 29% trouvent que le SII est handicapant pour leur confiance en eux.  
  • Altération de l’alimentation : Certains patients peuvent modifier leur alimentation dans le but de soulager les symptômes, ce qui peut entraîner des préoccupations nutritionnelles ou des restrictions alimentaires, entraînant possiblement aussi derrière une perte significative du poids. Aussi, les diarrhées causées par le syndrome peuvent provoquer une déshydratation plus ou moins importante qui s’accompagne aussi bien souvent d’une fatigue chronique (asthénie).
  • Effet sur le travail : Les symptômes du SII peuvent affecter la performance au travail en raison de l’inconfort physique et de la nécessité de prendre des pauses fréquentes. Cela peut même parfois entraîner un changement de métier, ou de parcours scolaire. 25% des patients disent avoir été influencés par le SII dans leur choix de parcours. 

Idées reçues sur le syndrome de l’intestin irritable 

“Le SII est un syndrome lié au stress et à l’anxiété” : FAUX

Comme nous l’évoquions plus haut, effectivement le stress et l’anxiété peuvent exacerber  les symptômes du syndrome mais en aucun cas ils en sont la cause. Si l’épuisement du nerf vague joue un rôle dans la paresse des muqueuses digestives (approche des trois piliers de Christophe Étienne), bien d’autres facteurs (alimentaires, etc.) peuvent déclencher une crise. 

“Le SII se réduit à un trouble psychologique ou psychosomatique” FAUX 

Pierre Desreumaux est formel : bien que le syndrome de l’intestin irritable ne laisse aucune lésion, il présente une physiopathologie particulière qui prouve qu’il ne se réduit pas à un trouble psychologique ou psychosomatique.  

“La génétique peut être une des causes du SII.” POSSIBLEMENT

Dans le contexte du syndrome de l’intestin irritable, des observations ont été faites concernant la présence de regroupements familiaux, suggérant ainsi l’existence d’une composante génétique. Des études sont actuellement en cours pour approfondir cette compréhension.

Quelles solutions face au SII ? À chacun son traitement/méthode !

Comme pour ce qui est des symptômes, les traitements face à au SII peuvent être différents d’un patient à l’autre. C’est pourquoi il est important de bénéficier d’une bonne prise en charge, ce qui n’est pas toujours évident. Un coaching individuel peut permettre d’identifier vos déclencheurs, de les traiter et d’observer enfin de réels changements dans votre qualité de vie. Certaines méthodes peuvent cependant vous aider à réduire les symptômes en voici quelques-unes. 

La méthode low FODMAPs ou low Histamine : identifier ses propres déclencheurs

La méthode low FODMAPs est une approche diététique qui reconnaît que les aliments déclencheurs du syndrome de l’intestin irritable (SII) peuvent varier d’une personne à l’autre. Il est crucial de comprendre que les aliments susceptibles de déclencher des symptômes intestinaux inconfortables ne sont pas universels et peuvent différer d’une personne à l’autre.

Chaque patient atteint du SII est encouragé à entreprendre une démarche personnelle pour identifier ses propres déclencheurs alimentaires. La première étape de cette méthode consiste souvent à suivre un régime pauvre en FODMAPs pendant une période déterminée. Ce régime restreint certains types de glucides fermentescibles susceptibles d’irriter le système digestif. 

Au cours de cette phase, vous pouvez maintenir un journal alimentaire détaillé pour suivre les aliments consommés et les symptômes associés. En réintroduisant progressivement des groupes alimentaires spécifiques, vous pouvez identifier ceux qui déclenchent des symptômes et ceux qui sont bien tolérés.

En 2018, la World Gastroenterology Organisation a identifié quatre catégories d’aliments riches en FODMAP : 

  • Oligosaccharides : certains légumes notamment l’ail, l’oignon et l’échalote mais aussi des légumes secs comme pois chiche, lentille, etc. ou encore les produits céréaliers (les aliments riches en blé comme les pâtes, les pains, les biscuits, etc.)
  • Disaccharides : lait et produits laitiers 
  • Monosaccharides : la catégorie des fruits comme les pommes, les poires, les cerises et bien d’autres. 
  • Polyols : présents dans la plupart des plats préparés, les édulcorants de synthèse, le miel, etc. 

Vous pouvez retrouver le détail de ces différentes catégories juste ici

Réduire les aliments riches en histamine, salicylate, oxalate ou lectine

Si le régime low FODMAPs est assez flou et englobe de nombreux aliments pouvant facilement perdre le patient dans sa recherche de déclencheurs, certaines catégories d’aliments peuvent être facilement réduites ou éliminées de l’alimentation afin d’atténuer les symptômes du SII. 

Histamine :

  • Il faut limiter dans ce cas là de dépasser 1 à 2 aliments riches en histamine (ou déclencheurs) par repas, il s’agira ainsi de limiter notamment :
  • tomates, aubergines, épinard, parfois avocats
  • de nombreux produits séchés (abricots ou raisins secs par exemple)
  • les aliments fermentés tels que le fromage très vieux, le vin, la bière et la plupart des autres aliments fermentés (sauce soja, choucroute, etc….
  • Limitez la consommation de protéines transformées et fumées (charcuteries, saumon fumé, maquereau fumés, etc….)
  • Privilégiez les aliments frais plutôt que les produits alimentaires qui ont subi un processus de vieillissement ou de fermentation.

Autres produits pouvant être parfois également déclencheurs :

Salicylate :

  • Limitez la consommation de fruits et légumes riches en salicylate, tels que les agrumes, les baies, les tomates et les épinards.
  • Évitez ou réduisez les épices et les herbes fortes.
  • Choisissez des sources de protéines maigres plutôt que des viandes transformées.

Oxalate :

  • Réduisez la consommation d’aliments riches en oxalate, comme les épinards, les betteraves et les noix.
  • Boire suffisamment d’eau peut aider à prévenir la formation de cristaux d’oxalate.

Lectine :

  • Cuisinez les légumineuses soigneusement en les trempant et en les cuisant correctement pour réduire la teneur en lectine.
  • Évitez de consommer des légumineuses crues.

Attention toutefois aux évictions trop importantes

Mais gardons à l’esprit que la restriction alimentaire sévère peut entraîner des carences nutritionnelles, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé avant de mettre en œuvre des changements importants dans l’alimentation. En outre, ces recommandations peuvent varier en fonction des besoins spécifiques de chaque patient, un coaching ou une prise en charge personnalisée peuvent vous permettre de cibler vos besoins spécifiques pour opérer une réelle transformation dans votre parcours face au SII. 

Se faire accompagner physiquement et mentalement

Autant les traitement médicamenteux dépendent du médecin généraliste ou du gastro-entérologue, autant il semble que de plus en plus de praticiens spécialisés en santé intestinale proposent des protocoles de micro-nutrition et des accompagnements afin de répondre à la carence en compétences. Au côté de des compléments alimentaires, ils recommandent régulièrement la pratique d’activités permettant de baisser la charge de stress et des activités souvent centrées sur le corps : yoga, thérapies corporelles comme le Qi qong, le chi nei tsang, l’hypnose, …).
Certains traitements fonctionnent relativement bien, et d’autres moins bien, c’est vraiment en  fonction des personnes, c’est pourquoi il est important de se faire suivre et de se renseigner afin d’identifier les méthodes qui fonctionnent sur soi.

La prise en charge reste encore difficile pour de nombreux patients. Si le SII est de plus en plus répandu, il n’en reste pas moins une maladie encore méconnue pour beaucoup de médecins, faute de formation. C’est à cela que réponds certaines écoles de micro-nutrition comme DFM formation par exemple. 

Il est essentiel de considérer une approche holistique pour la gestion du syndrome de l’intestin irritable, en combinant des aspects physiques et mentaux. Différentes méthodes peuvent être explorées, et leur efficacité peut varier d’une personne à l’autre. Un accompagnement complet peut inclure les éléments suivants :

 

  • Traitement médicamenteux : Certains médicaments peuvent aider à soulager les symptômes du SII, tels que les antispasmodiques, les agents régulateurs du transit intestinal, les probiotiques (dans certaines conditions) ou les médicaments pour contrôler l’anxiété ou la dépression associées.
  • Yoga : Le yoga peut offrir des bienfaits physiques et mentaux, aidant à réduire le stress et à favoriser la détente. Certaines poses de yoga peuvent également aider à soulager les tensions abdominales.
  • Thérapies : La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut être bénéfique pour traiter les aspects mentaux du SII, en aidant à changer les schémas de pensée négatifs et en enseignant des techniques de gestion du stress.
  • Hypnose : L’hypnose médicale a montré des résultats prometteurs dans la gestion des symptômes du SII, en particulier pour ceux liés au stress et à l’anxiété.
  • Coaching : Un accompagnement personnalisé, comme le coaching avec un professionnel de la santé ou un thérapeute, peut aider à identifier des stratégies individuelles pour faire face aux symptômes et améliorer la qualité de vie.
  • Bye Bye allergie ou LEAA thérapy : de nouvelles approches mixant l’action de soulagement émotionnelle et de rééquilibrage énergétique permettent selon un nombre croissant de personnes d’être soulagées des réactions histaminiques et allergiques trop invasives. Toutes deux issues de la méthode NAET du Dr Nambudripad, médecin californienne d’origine indienne, ces méthodes sont avant tout pragmatiques et s’adapte à chaque cas, notamment via le test musculaire permettant d’engager un véritable dialogue avec le corps et les mémoires qu’il enregistre dans notre existence.

L’efficacité de ces approches peut varier d’une personne à l’autre. Un suivi médical régulier est recommandé pour ajuster le plan de traitement en fonction de la réponse individuelle. 

Surtout étudier les causes sous-jacentes et environnementales afin d’y voir enfin plus clair

En tant que conseiller en phytothérapie (faculté de médecine de Bobigny-Paris XIII) et naturopathe issu du CNTM (la 1ère école qui avait comme ambition de créer une formation de Heilpraktiker en France, rappelons que c’est un diplôme d’état en Allemagne) je me suis spécialisé en naturopathie intestinale dès 2014 suite à mes formations avec le Dr Bruno Donatini, gastro-entérologue avangardiste. J’ai pu ainsi recevoir plus de 3500 personnes souffrant de troubles digestifs et intestinaux, ce qui m’a permis de bâtir graduellement une approche centrée sur les causes environnementales. J’ai peu ainsi déterminer une vingtaines de causes de la micro-inflammation intestinale / porosité intestinale / baisses immunitaires, qui sont les principales caractéristiques du SII. Cette vingtaine de causes peuvent globalement se répartir en trois grands piliers : 

1) le pilier du microbiote : dysbioses intestinales et buccales / mucus / muqueuses

2) le pilier des pollutions environnementales, notamment les métaux lourds et les pertubateurs endocriniens mais également les pollutions électro-magnétiques

3) le pilier des dysfonctionnements du nerf vague, le stress et l’anxiété

Au terme de longs questionnaires et interrogations il est possible de déterminer le pilier prioritaire sur lequel agir, de manière à gagner du temps et de l’argent pour le patient !

 

L’éducation et la sensibilisation des professionnels de la santé à propos du SII restent importantes pour améliorer la prise en charge des patients et favoriser un traitement plus personnalisé. La recherche proactive d’un soutien physique et mental peut contribuer à une gestion plus efficace et à une amélioration globale de la qualité de vie.

Accompagnement et coaching avec Christophe Étienne, naturopathe spécialisé en santé intestinale depuis 2014

Après de nombreuses années d’accompagnement des personnes atteintes du syndrome de l’intestin irritable, avec un taux de satisfaction de 98% et de nombreux témoignages attestant d’améliorations durables, Christophe Étienne a décidé d’introduire un programme d’accompagnement et de coaching visant à atteindre des objectifs individuels concrets pour ceux qui souffrent d’anxiété et de troubles digestifs. 

Ce coaching a une dimension transformatrice et s’étend sur une période de 90 jours. Dès que vous vous engagez dans ce processus, une dynamique surprenante se met en place. Des mécanismes naturels se déclenchent et permettent un véritable progrès dans la gestion de la maladie et votre vie. 

Pour en savoir davantage sur l’accompagnement proposé par Christophe Étienne, n’hésitez pas à le contacter au 06 58 89 82 99. 

Les informations sur le SII à connaître : 

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